La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté publie un nouveau rapport thématique “L’arrivée dans les lieux de privation de liberté”.

L’arrivée dans les lieux de privation de liberté constitue une rupture brutale pour les personnes enfermées, porteuse de risques et créant des situations de vulnérabilité. Le « choc de l’enfermement » concerne l’ensemble des lieux soumis au regard du CGLPL : prisons, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention administrative, centres éducatifs fermés mais aussi lieux de séjours de courte durée – locaux de garde à vue ou de rétention, geôles et dépôts des tribunaux, urgences psychiatriques – qui constituent, souvent, le point de passage préalable de « l’arrivant ».
« Recommandation – Toute décision d’isolement ou de contention doit être validée par un psychiatre dans le délai d’une heure, après une rencontre avec le patient. Elle doit être tracée dans le dossier médical et sur un registre spécifique.«
Voir le site du CGLPL: ICI

Lire l’article de la revue Santé mentale
Bonjour, Merci pour cet envoi. Bonne journée à tou-s-tes. Isabelle Hamou
Dans les faits, dans les pratiques, les IME sont aussi des lieux de privation de liberté. Dans l’opacité, on y pratique aussi les mises à l’isolement, et différentes formes de contention. Demandons au gouvernement, aux députés, d’étendre la compétence de la CGLPL aux IME.